« L’acte d’amour, abaissé au degré de profession, que peut-il avoir de plus monstrueux ? (…) Rien ne dessèche autant l’âme que la vente forcée et l’achat de caresses étrangères. La prostitution éteint l’amour dans les cœurs. » (Alexandra Kollontaï)

Avec la publication, en avril, d’un rapport parlementaire sur la prostitution qui propose de s’inspirer de la législation suèdoise et de sanctionner les clients de la prostitution, on a vu toute une levée de boucliers pour défendre le « droit » de se prostituer et surtout celui des hommes à être clients. Zemour en a fait une chronique pour rappeler tous les grands noms de la littérature françaises qui étaient des clients… comme si cela pouvait être un argument. Mais Zemour, on le sait est réactionnaire et misogyne, rien de surprenant. Mais, ce qui est effarant c’est d’entendre, dans des milieux qui se réclament du « féminisme », parfois même du « marxisme » ou de « l’anarchisme », des gens qui dénoncent cette proposition de loi au nom de la « liberté de se prostituer » et surtout, de la « liberté » de consommer des prostitué(e)es. Aussi, après le « Manifeste de survivantes pour un monde sans prostitution« , il nous semble intéressant de publier ce texte d’Alexandra Kollontaï pour rappeler quelques principes communistes de base, en particulier que « La lutte contre la prostitution et les formes monstrueuses de la famille actuelle, en d’autres termes la lutte contre les institutions de classe du monde bourgeois contemporain, découle directement de la lutte générale du prolétariat et en constitue une partie intégrante. »
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